Ukraine

Chtche ne vmerla Ukraïny
Chtche ne vmerla Ukraïny

Chtche ne vmerla Ukraïny

L'hymne ukrainien (Гімн України en ukrainien) a été composé par le prêtre gréco-catholique ukrainien Mykhaïlo Verbytsky et les paroles sont de Pavlo Tchoubynsky. Celles-ci sont tirées d'un poème publié pour la première fois en 1863 dans le journal de Lviv Meta.

Il s'agit d'un chant patriotique qui exalte l'amour de l'Ukraine et cultive la mémoire des héros nationaux, comme Severyn Nalyvaïko (mort en 1597), chef de l'insurrection populaire en Ukraine et en Biélorussie (1594-1596).

Adopté pour la première fois en 1917 comme hymne de la République populaire d'Ukraine, il est supprimé par les Soviétiques en 1920. À la chute de l'URSS, l'Ukraine accède à son indépendance et Chtche ne vmerla Ukraïna est rétabli de facto comme hymne national, chanté lors de l'investiture du président Leonid Kravtchouk le 5 décembre 1991.

C'est la constitution de 1996 qui confirmera officiellement la musique de Verbytsky comme hymne national. Le 6 mars 2003, la Rada (le parlement ukrainien) adopte les paroles actuelles, modifiant légèrement la première strophe de Tchoubynsky : le concept de nation ukrainienne du premier vers (« Ще не вмерла Україна ні слава, ні воля » soit « L'Ukraine n'est pas encore morte, ni sa gloire, ni sa liberté ») a été retiré par passage au génitif de l'« Ukraine » (« Ще не вмерла України ні слава, ні воля » soit « La gloire de l'Ukraine n'est pas encore morte, ni sa liberté »).

En savoir plus : Chtche ne vmerla Ukraïny - Ukraine

Paroles

Translittération de l'ukrainienTraduction en français
Chtche ne vmerla ukraïne i slava, i volia,
Chtche nam, brattia molodïi, usmikhnet’sia dolia.
Z’henut’ nashi vorojen’ke, iak rosa na sontsi.
Zapanuem i me, brattia, u svoïi storontsi.
Dushu i tilo me polojem za nashu svobodu,
I pokajem, chtcho me, brattia, kozats’ko’ho rodu.
Ni la gloire ni la liberté de l’Ukraine ne sont mortes
La chance nous sourira encore, jeunes frères,

Nos ennemis périront, comme la rosée au soleil,
Et nous aussi, frères, allons gouverner, dans notre pays.
Pour notre liberté, nous donnerons nos âmes et nos corps,
Et prouverons, frères, que nous sommes de la lignée des Cosaques.