Sénégal
Le Lion rouge
Le Lion rouge est présent dans l'hymne national du Sénégal qui commence par pincez tous vos koras.
Écrit par Léopold Sédar Senghor, la musique fut composée par l'ethnomusicologue français Herbert Pepper (1912-2001), également compositeur de La Renaissance, l'hymne national centrafricain. Le lion rouge est parfois joué avec des instruments tels que la kora et le balafon.
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Paroles
Pincez tous vos koras, frappez les balafons. Le lion rouge a rugi. Le dompteur de la brousse D’un bond s’est élancé, Dissipant les ténèbres. Soleil sur nos terreurs, soleil sur notre espoir. Debout, frères, voici l’Afrique rassemblée Fibres de mon cœur vert. Épaule contre épaule, mes plus que frères, O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt ! Salut Afrique mère. Sénégal toi le fils de l’écume du lion, Toi surgi de la nuit au galop des chevaux, Rend-nous, oh ! rends-nous l’honneur de nos ancêtres, Splendides comme ébène et forts comme le muscle Nous disons droits – l’épée n’a pas une bavure. Fibres de mon cœur vert. Épaule contre épaule, mes plus que frères, O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt ! Salut Afrique mère. Sénégal, nous faisons nôtre ton grand dessein : Rassembler les poussins à l’abri des milans Pour en faire, de l’est à l’ouest, du nord au sud, Dressé, un même peuple, un peuple sans couture Mais un peuple tourné vers tous les vents du monde. Fibres de mon cœur vert. Épaule contre épaule, mes plus que frères, O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt ! Salut Afrique mère. Sénégal, comme toi, comme tous nos héros, Nous serons durs sans haine et des deux bras ouverts. L’épée, nous la mettrons dans la paix du fourreau, Car le travail sera notre arme et la parole. Le Bantou est un frère, et l’Arabe et le Blanc. Fibres de mon cœur vert. Épaule contre épaule, mes plus que frères, O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt ! Salut Afrique mère. Mais que si l’ennemi incendie nos frontières Nous serons tous dressés et les armes au poing : Un peuple dans sa foi défiant tous les malheurs, Les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes. La mort, oui ! Nous disons la mort, mais pas la honte. Fibres de mon cœur vert. Épaule contre épaule, mes plus que frères, O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons la steppe et la forêt ! Salut Afrique mère. |