Paraguay

Paraguayos, República o muerte
Paraguayos, República o muerte

Paraguayos, República o muerte

Paraguayos, República o muerte est l'hymne national du Paraguay. Il est créé en 1846 sur des paroles de l'Uruguayen Francisco Acuña de Figueroa, qui a écrit aussi les paroles de l'hymne de son pays. La musique est parfois attribuée au compositeur d'origine hongroise Francisco José Debali, mais l'adaptation qui en a été faite en 1934 est due au musicien paraguayen Remberto Giménez.

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Paroles

Paroles en espagnolTraduction en français
A los pueblos de América in fausto,
Tres centurias un cetro oprimió,
Más un día soberbia surgiendo,
¡Basta!, dijo y el cetro rompió.
Nuestros padres lidiando grandiosos,
Ilustraron su gloria marcial;
Y trozada la augusta diadema,
Enalzaron el gorro triunfal.

Paraguayos, ¡República o Muerte!
Nuestro brío nos dió libertad;
Ni opresores, ni siervos, alientan,
Donde reinan unión, e igualdad,
unión e igualdad, unión e igualdad.

Nueva Roma, la Patria ostentará
Dos caudillos de nombre y valer,
Que rivales, cual Rómulo y Remo,
dividieron gobierno y poder…
Largos años,
cual Febo entre nubes
Viose oculta la perla del Sud,
Hoy un héroe grandioso aparece
Realzando su gloria y virtud…

Con aplauso la Europa y el Mundo
La saludan, y aclaman también
De heroísmo valuarte invencible
De riquezas magnífico Edén
Cuando entorno rugió la Discordia
Que otros Pueblos fatal devoró,
Paraguayos, el suelo sagrado
Con sus alas un ángel cubrió.

¡Oh!, cuán pura, de lauro ceñida,
Dulce Patria te ostentas así
En tu enseña se ven los colores
Del zafiro, diamante y rubí.
En tu escudo que el sol ilumina,
Bajo el gorro se mira el león.
Doble imágen de fuertes y libres,
y de glorias, recuerdo y blasón.

De la tumba del vil feudalismo
Se alza libre la Patria deidad;
Opresores, ¡doblad rodilla!
Compatriotas ¡el Himno entonad!
Suene el grito, ¡República o Muerte!
Nuestros pechos lo exalen con fe,
Y sus ecos repitan los montes
Cual gigantes poniéndose en pie.

Libertad y Justicia defiende
Nuestra Patria; Tiranos, ¡oíd!
De sus fueros la carta sagrada
Su heroísmo sustenta en la lid.
Contra el mundo, si el mundo se opone,
Si intentare su prenda insultar,
Batallando vengar la sabremos
O abrazo con ella expirar.

Alza, oh Pueblo, tu espada esplendente
Que fulmina destellos de Dios,
No hay más medio
que libre o esclavo
Y un abismo divide a los dos
En las auras el Himno resuene,
Repitiendo con eco triunfal:
¡A los Libres perínclita gloria!
¡À la Patria laurel inmortal!
Aux peuples d’Amérique en péril,
Trois siècles un sceptre opprimé,
Plus une superbe journée à venir,
Assez, dit-il, et le sceptre s’est brisé.
Nos pères font face à de grandes difficultés,
Ils ont illustré sa gloire martiale;
Et a coupé le diadème d’août,
Ils ont levé le chapeau de triomphe.

Les Paraguayens, la République ou la mort !
Notre brio nous a donné la liberté;
Ni les oppresseurs ni les serviteurs n’encouragent,
Là où règnent l’unité et l’égalité,
l’union et l’égalité, l’union et l’égalité.

Nouvelle Rome, la patrie se vantera
Deux seigneurs de guerre de nom et de valeur,
Quels rivaux, comme Romulus et Remus,
la division du gouvernement et du pouvoir…
De longues années,
comme Febo parmi les nuages
Viose cache la perle du Sud,
Aujourd’hui, un grand héros apparaît
Accroître sa gloire et sa vertu…

L’Europe et le monde applaudissent
Ils la saluent, et ils l’acclament aussi
De l’héroïsme qui vous rend invincible
De la richesse du magnifique Eden
Quand tout autour rugit la discorde
Que d’autres peuples ont mortellement dévoré,
Les Paraguayens, la terre sacrée
Avec ses ailes, un ange s’est couvert.

Oh, comme c’est pur, comme c’est étroitement lié,
Douce patrie, vous vous exhibez comme ça
Dans votre enseigne, vous voyez les couleurs
Du saphir, du diamant et du rubis.
Sur votre bouclier sur lequel le soleil brille,
Sous la casquette, vous regardez le lion.
Double image de force et de liberté,
et de gloire, de souvenir et de blason.

Du tombeau de la vile féodalité
La patrie de la divinité s’élève;
Oppresseurs, pliez les genoux !
Compatriotes, chantez l’Hymne !
Sonnez le cri, la République ou la mort !
Nos seins l’exaltent avec foi,
Et ses échos répètent les montagnes
Comme des géants qui se lèvent.

La liberté et la justice défendent
Notre pays ; Tyrans, écoutez !
De sa charte, la lettre sacrée
Leur héroïsme est soutenu par le combat.
Contre le monde, si le monde s’y oppose,
Si j’essaie d’insulter votre vêtement,
En luttant pour la venger, nous saurons
Ou je l’embrasse pour qu’elle expire.

Lève-toi, ô peuple, ton épée splendide
Quel retour en arrière de la part de Dieu,
Il n’y a pas d’autres moyens
que la liberté ou l’esclavage
Et un abîme sépare les deux
Dans les auras, l’Hymne résonne,
Répétition avec un écho triomphant :
À la gloire de la périnclite libre !
Au pays du laurier immortel !